Si vous saviez comme elle m'a fait mal au coeur cette mamie, pleurant sur ce chariot qu'un ambulancier avait laissé là, dans le couloir, au milieu des patients comme nous, en attente d'un créneau...

Le milieu hospitalier part en couille, faute de crédits, de volonté, de moyens, jesaispas.

Mais ca m'angoisse !

Bon, j'vais pas vous mentir, aller en chine pour moi, c'est avant tout synonyme de bonne bouffe (sisi). Le truc, si vous n'y êtes jamais allé, c'est qu'avant d'aller s'atabler pour manger, on choisit les plats, vous me direz :"ben ici aussi...", sauf que là bas, tu vas en cuisine choisir les plats !

Alors, les cuisines des restaurants, il y en a de toutes sortes, des classes et des moins classes, et puis aussi, des qui étaient classes mais qui ne le sont plus...

En arrivant dans ce restau, j'ai d'abord cru que j'étais sous acide, mais en fait, non.(mais bon, en même temps, j'ai jamis pris d'acide, alors peut être qu'être sous acide, ca fait pas ça.)

Après, j'ai cru que j'étais à Nausicaa, mais en fait non.

Et puis après, j'ai cru que j'étais "seul sur mars", mais en fait non.

J'étais juste dans un chouette restau, où l'on mange super bien, des produits super bons !

Bon, pour clôturer (ou pas) la discussion précédente (voir commentaires du précédent post), voici une photo de la très chère R8...(pas la gordini, l'autre....)

Perso, j'avoue avoir plus kiffer l'Alphard à coté...pour l'avoir pratiqué plusieurs jours de suite, j'ai trouvé ce monospace tout à fait confortable et bien fini !

Alors, au moment de la prise de la photo, il faut savoir que nous sommes vendredi vers midi, que notre train qui nous ramenera à Shanghai est à 16h30. Et qu'on est à une petite heure de la gare....Mon boss est aller faire un tour en R8 avec notre hôte, pendant que je finissais seul comme un grand les dernières négos et autre détails techniques...Et donc, il est temps ou de remercier nos hôtes pour repartir tranquillement, ou alors de continuer...

La question de ce que l'on pouvait faire se pose donc, mais très rapidement, notre hôte nous propose de nous emmener dans une montagne sacrée depuis plus de 1000 ans, et d'en profiter pour visiter un temple...(Yes => cri intériosé !!!)

Et nous voilà parti (dans l'alphard !). on sors un peu de la ville, on roule un peu dans ce qui commence à ressembler à des routes de montagne, mais il est presque 13 heures et la question du déjeuner se pose, perso, pas bien faim, mais nos accompagnateurs nous expliquent qu'après, ca va être compliqué, à la gare, toussa toussa....) et donc on s'arrête donc sur cette route de montagne avec ces petits restos qui ressemblent à des épiceries et dont les gens (des vieilles sans age surtout) sur la route (en plein milieu en fait) nous encouragent à pratiquer.

A l'intérieur, c'est....frais ! la t° extérieur est d'environ 10° ce vendredi mais dans la boutique, je suis sûr qu'on ne dépasse pas 7°...

Mais tout à l'air super frais ! On nous dit qu'il n'y a que des trucs du coin, ou pécher dans la fleuve du coin, ou ramasser dans le bois d'a coté, ou cultiver dans le potager d'en face...et peut être que c'est ce qu'on avait envie d'entendre, en tout cas, ca le faisait !

Il y avait des tas de jolis légumes, des trucs qu'on ne voit pas chez nous, mais aussi d'autres trucs style petit pois, chou fleur, cornichons....Ici, ou tu manges la tête du poisson, ou tu manges le cul du poisson, c'est toi qui choisit !

Je suis quand même très content d'être végétarien, ca me permet de dire non (mais poliment hin) quand on me propose une tête de canard...

Les gros bocaux m'ont fait penser aux "bronzés font du ski", allez savoir pourquoi....

Bref, comme d'hab, on choisit ce que l'on veut manger, enfin surtout nos accompagnateurs et on décide de manger dehors, même si il ne fait qu'une dizaine de degrès, il fait carrément meilleur dehors que dedans ! 

Et en moins de temps qu'il faut pour vider tous ces petits poissons devant nous, on nous dresse une table direct sur le parking.

On nous apporte à boire (des infusions de fleurs de trucs ceuillit dans le coin = trop bon !!!)

Et puis comme d'hab toujours, le plateau tournant se remplit de mêts les uns plus délicieux que les autres au fur et à mesure des cuissons et préparations. J'ai d'ailleurs à cet occasion mangé des cacahouètes toutes mouillées et encore tièdes, en fait, on venait de les faire cuire....des taros (une espèce de patate très gouttu), des petits poix nature et d'autres trucs plus savoureux les uns que les autres.

Mention spéciale pour ces petits couteaux au gingembre et à la ciboule...

Et puis rigolo aussi à manger ces coquillages, tu bouches l'entrée (le gros trou) avec le doigt, et tu inspires. Ensuite, tu le retournes et tu inspires un grand coup. Le petit truc qui vivait dedans arrive dans ta bouche, reste plus qu'a trancher avec les dents, le truc pas bon (qui doit être son caca ou du moins son intestin j'suis pas sûr...) et tu passes au suivant ! (perso, j'avalais le tout, pour pas me faire suer à trier dans la bouche le truc bon du truc moins bon...)

Au final, malgré les bus, les camions les autos et les scooters qui passaient à moins de 4 mêtres de nous, en ralentissant pour profiter du spectacle des 4 européens que nous étions, loin de la ville, assis à cette table sur un parking et malgré la fraicheur de l'air, je crois bien que ce fut l'un des meilleurs repas pris en Chine de tous mes voyages la bas...

Il y a des jours où je regarde bien devant moi en marchant et il y en a d'autres ou je regarde mes pieds (enfin juste devant) refermant ainsi mon champs visuel, pour plus de ....(je vous laisse finir la phrase si cela vous dit mais au choix, ca pourrait être tranquillité, solitude, réconfort, angoisse...la liste est longue).

Bref, c'était un jour ou je marchais tête baissée, et en la voyant, j'en suis tombé amoureux, elle était toute petite, mais toute colorée, le vert des feuilles, le blanc des pétales, le jaune du coeur, toutes ses teintes allaient très bien ensemble. Elle était coincée entre la bordure et le macadam du trottoir, j'ai pris le temps de la regarder, de la toucher et puis j'ai songé que peut être, dans notre joli monde de fou, j'étais le seul à l'avoir vu (hormis les butineurs qui ont dû la repérer sauf si mosanto et bayer ont croisé leurs chemins mais c'est une autre histoire...). 

Les us et les coutumes ? c'est comme cela que l'on dit ?

chez nous, en occident, quand on veut prendre une douche dans une baignoire, celle ci est généralement équipée d'un mitigeur bain-douche, avec un inverseur pour alimenter la partie du robinet alant vers la baignoire ou la partie allant vers le flexible, (traduction pour les nons...initiés !  : le petit bitonio que l'on tire vers le haut pour alimenter la douchette) et bien chine, c'est l'inverse, aller comprendre pourquoi...

Malheurs aux voyageurs ne parlant pas anglais !!!

Dans un autre registre, j'ai passé une nuit dans un hotel tout récent, un hall magnifique :

  (tous les halls d'hotels dans lesquels je suis descendu ressemblaient à des halls de gare de part leurs tailles, tant en hauteur, quand largeur et en profondeur....)

Bref : la chambre était nickel, la salle de bain aussi :

Mais voilà une enigme non résolue : un bouton, sous titré en chinois, sur lequel j'avais beau agir, dans un sens ou dans l'autre, sans que je perçoive une différence quelconque....ce bouton restera sans doute un mystère !

Quand on pense pouss-pouss, on imagine un gars à pieds entrain de tirer une charette à bras avec 2 passagers, et bien, cela existe surement encore dans certains pays d'asie, peut etre même dans certaines régions de chine, mais pas là ou je suis allé !

il n'y avait que 2 sortes de pouss-pouss, l'écolo, ou le moteur est l'Homme, et le moins écolo, ou il y a un vrai moteur.

Perso, étant en voyage d'affaire, je n'ai pas eu l'occasion d'essayer ce moyen de transport, et dans un sens heureusement...je vous parlerai prochainement des conditions de circulation...

L'autre jour, je prenais le soleil gentiment sur la plage en observant mon petit gars cherchant de beaux galets pour notre concours permanent (ceux qui suivent comprendront...)

Et je vois arrivé un Monsieur, entre 2 âges, le slip de bain bien remonté au niveau du nombril, marchant d'un pas décidé vers la mer, avec je suppose la ferme intention de se baigner !

Précision technique : la seule façon de pouvoir marcher d'un pas décidé sur une plage de galet est celle de posséder des méduses. Les méduses sont des sortes sandalettes tout en plastique que l'on est censé garder aux pieds pendant le bain.

Je dis bien "censé" car le Monsieur en question, à une petite dizaine de mètres du rivage, s'arréte, et retire ses méduses. il les cale alors sur un galet plus gros que les autres (je suppose pour se repérer plus facilement au retour du bain) et repars d'un pas bien moins décidé vers la mer...ben voui, ca fait hyper mal aux pieds les galets !

La question qui jaillit plus vite dans mon esprit d'un diable de sa boite est : pourquoi ?

Pourquoi acheter des méduses en plastique, affreuses de surcroît, traverser les 9/10éme de la plage avec et les retirer juste avant le bain. Sachant qu'une fois qu'on est dans l'eau, les galets sont toujours présents mais invisibles et qu'a la limite, c'est encore pire...Sachant qu'elles sont en plastique justement pour aller dans l'eau...Bref, un mystère de plus dans mon petit esprit torturé !

L'autre soir, plein de courage et de bonne volonté, je décide d'appeler EDF, parce que je me suis rendu compte que depuis mon déménagement, et le contrat qu'ils m'avaient envoyé, je n'avais toujours pas reçu de facture...

Quelle idée j'ai eu ?

J'ai vécu un drame en 3 actes :

Premier acte :

je fais le numéro, je tombe sur un robot, je tape sur mon clavier, je patiente, je finis par obtenir une vraie personne qui me dit qu'il faut que je recompose le numéro et qu'au moment du choix, je tape "4".

Merci,

Au revoir.

Durée de l'appel, environ 5 minutes.

Deuxième acte :

je refais le numéro, je retombe sur le robot, je tape 4, je patiente...la musique est sympa, redondante, mais sympa, et une voix de chaudasse me dit régulièrement qu'un opérateur va s'occuper de moi dans quelques instants...ce qui finis par arriver. C'est un monsieur, avec un fort accent, à qui j'explique mon cas, qui me demande mes références, à qui je m'éfforce d'être clair et limpide, qui fait ce qu'il peut pour me comprendre, à qui je m'applique à répéter les mêmes choses, qui me demande de patienter et me met en attente...La musique, la chaudasse, la musique, la chaudasse...et puis bip bip bip, p'tin, il m'a raccroché au nez, j'y crois pas !

Durée de l'appel, environ 20 minutes.

Troisième acte :

il n'est pas encore 19h, alors, je recompose le numéro, le retombe sur ce satané robot, mais comme je le connais, je le zappe et tape "4" directement, la musique est toujours la même, la chaudasse aussi, j'ai mon oreille un peu chaude, mais ca va, je suis zen, j'attends le monsieur, ou la madame qui m'acceuillera de vive voix et à qui je ré-expliquerai mon cas. Au bout d'une dizaine de minutes, enfin elle me prends. Je recommence ma petite histoire, en lui communiquant mon numéro de dossier, et tout ce qu'elle veut entendre, adresse, date de naissance et tout le bordel.

elle me mets en attente,

elle me reprends, me dit qu'effectivement, je n'ai pas d'abonnement chez EDF, je rigole (c'est nerveux), je lui dit que j'ai reçu un contrat de chez eux le 3 décembre dernier, elle me demande si je suis chez un concurent, je lui dit que non, puisque j'ai un contrat chez eux, elle me dit qu'elle vérifie, elle me mets en attente.

la musique est moins sympa bien qu'identique à celle du début, je sens que ca va être difficile, de là ou je suis je ne vois pas l'heure, mais j'entends ma grande mettre la table, j'attends de longues minutes, je commence à avoir mal aux cartilages d'oreille...

elle me reprends, me dit qu'effectivement, je n'ai pas de contrat chez la concurence (ben tiens je lui ai dit tout à l'heure), elle me demande comme se fait il que je leur ai envoyé un courrier début décembre, je lui réponds que c'était pour confirmer mon déménagement parce que je pensais qu'il n'avait pas pris en compte mon relevé conjoint effectué avec l'ancien propriétaire de cette maison...elle m'engueule presque en me disant qu'il ne faut pas envoyer de courrier mais qu'il faut appeler, je lui fait remarquer que c'est ce que je suis en train de faire depuis déjà de longues minutes, elle me dit qu'on va le faire en direct, je réponds ok, elle me dit qu'elle reprends l'adresse, je lui redonne, elle me dit que je vais recevoir une facture de nouvel abonnement, je lui dit combien, elle me dit 26€, je dis quand même.

elle me mets en attente...

la musique est à chier, j'entends des bruits d'assiettes, la voix de la chaudasse n'évoque plus rien dans ma cervelle en ébullition...après des minutes longues comme des semaines, elle me dit qu'on va faire un diagnostic, je lui dit c'est quoi, elle me dit qu'elle va me poser des questions pour estimer le montant de ma consommation, je luis dit ok, elle me demande si là ou j'habite, ca fait bien 250m², je lui dit oui, elle me demande si j'ai bien un chauffe eau de 300L, je lui dit oui, elle me demande si mon moyen de chauffage est bien le bois, je lui dit oui, elle me demande la classe énergie de ma maison, je lui dit C, elle me dit que c'est rare les clients qui la connaissent, je lui dit que comme je viens d'acheter, et que c'est obligatoire lors d'une vente, forcément je le sais, elle rie (peut être nerveusement, mais comme la qualité de la communication est à chier, j'en doute) elle me demande à combien on vit dans la maison, je lui réponds, elle me dit ne quittez pas je vous reprends tout de suite, j'ai même pas le temps de lui dire nan attendez, ca commence à faire long, que trop tard, cette saloperie de musique à la con me revient en pleine tronche...diagnostic mon cul, elle avait déjà toutes les infos.

je patiente, je regarde l'écran du téléphone, il indique 32 minutes de communication, et j'ai l'impression que je n'ai pas échangé plus de 2 minutes avec la dame...

je me demande ce qu'elle fait, si elle prends plusieurs appels en même temps, je me demande si il fait beau dans son pays, je me demande même ou dans quel pays elle est...

quelques choses en moi me dit de raccrocher, mais ma conscience me dit "fais pas l'con tu s'ras obliger de tout recommencer", alors je patiente...

elle me reprends, s'excuse pour l'attente (ben tiens) me dit qu'elle estime à 100€ par an ma conso. En toute honnêteté, je sais que ce n'est pas possible, qu'une maison basse consommation ne peut pas me coûter 1200€ par an mais je m'en fout, je serai régulariser au bout d'un an, et puis j'ai faim, je voudrai bien passer un peu de temps avec les enfants, je sens déjà que je vais manger froid...alors je m'en fout, va pour 100€. elle me demande si je veux être prélevé, je lui dit oui, elle me demande si c'est bien sur le numéro de compte qu'elle m'énumère (et comment qu'ils ont mon numéro si je suis pas déjà client chez eux bandes d'enfoirés oups pardon) je dit oui, elle me dit qu'elle va regarder à quelle date ce sera prélevé et me mets en attente...

Putain j'y crois pas, je ne sens plus mon oreille, j'ai mal au bras à force de tenir le combiné, j'ai une angoisse qui monte, celle de la batterie déchargée et de la perte de communication qui va avec, je vais dans la cuisine, ils en sont au désert, je me retiens de balancer tous mes insultes que je connais parce que les enfants sont là, j'attends, j'attends, les minutes passent, et puis j'entends un déclic, je dis allo, et un robot me réponds "pour transférer le message faites le "je sais plus quoi" et taper le code postal du département suivi de 999. hin ? je comprends pas, le robot répète, au fond de moi, je sens bien que ca a merdé, mais je tape le code et je fais le 76999. à nouveau des clics, et puis une voix mâle (toujours d'un lointain pays) se présente et me demande ce que je veux...gloups, je lui dit, que je ne sais pas, que j'étais en ligne, qu'un robot m'a demandé de taper un code suivi du numéro de mon département agrémenté de 999, et là, il me dit que désolé, c'est une erreur interne, qu'il s'excuse au nom d'EDF, mais que je ne suis pas au bon service...je lui demande si il peut me retransférer dans le bon service, il s'excuse à nouveau et me dit ok, je patiente...la musique à changer, j'ai l'impression de la connaître, peut être une musique de pub télé, mais je m'en fiche, je n'ose pas regarder le cadran du téléphone, d'une minute à l'autre je m'attends à entende le bip m'indiquant lé décharge de la batterie....une voix masculine à nouveau, la même, s'excusant à nouveau, m'expliquant ne pas réussir à transférer mon appel, me conseillant de repasser par le numéro du début...je reste zen, il est plus de 20 heures, j'ai passé sans doute plus d'une heure et demi au téléphone et je suis de retour à mon point de départ, mon interlocuteur me conseille d'appeler à partir de 20h30, sachant que la fin de service est prévue à 21heures...je le remercie, je raccroche.

je me demande quelles sont les chances de réussite d'une greffe d'oreille, je me dis qu'ils peuvent aller se faire voir, que je vais leur écrire...

c'était le 5 février dernier.

la semaine dernière (le 6 mars), j'ai reçu une facture de 26€ + un mois d'abonnement du 5 décembre au 5 janvier avec une date de prélèvement sur mon compte prévu ce 13 mars...alors quoi, la soirée du 5 février n'a pas existée ? les gens que j'ai eu au téléphone qui me disait que mon abonnement n'était pas pris en compte avaient tous fumaient de la mariejeanne ?

c'est quoi ce bordel ?

c'est comment déjà le slogan commercial d'EDF ?

l'énergie est notre avenir, économisons là !

Imaginez : c'est dimanche, le soleil pointe son nez, et même si le vent souffle encore pas mal, tout le monde est d'accord et enthousiaste pour aller faire un tour à la mer...

Alors, on s'habille chaudement, on monte dans la tuture, on roule un peu et on arrive dans un endroit que l'on ne connaît pas, histoire de découvrir un peu mieux notre "environnement"...

Après une route peu large et en lacets, on arrive ici...l'étonnement d'abord, l'appréhension ensuite, le doute pour finir...

"Bon ben puisqu'on y est, on va descendre..."

et nous voilà parti dans ces escaliers qui semblent ne pas finir, direction la plage.

Plus on descend, plus on se demande à quoi serve les barbelés et autres grillages...plus on se demande où il est ce chemin qui devrait nous amener à la Mer...

Certains sont plus rapides que d'autres, contents et conscients de vivre une Aventure...

On se regroupe en bas, et les retardataires (ceux qui trainent l'oeil collé à l'objectif par exemple accélère le mouvement )

Attention ! on précise aux plus jeunes qu'il ne faut absolument pas de chez absolument pas approcher du grillage, sous peine de barbecue ! Et on continue, on s'engage alors dans un couloir étroit, en se demandant jusqu'ou on va aller ainsi...

Au bout, ca tourne, et ca continue...

Un peu glauque tout ca...y a t-il un bout à ce tunnel ?

Allez, on se fait un selfie, ca mange pas de pain, ca fait une pause et ca permet de voir que l'on ne rève pas...(et puis c'est pas souvent non plus....)

On arrive au bout au final, pour trouver ca sur la droite :

Inutile de vous dire que ça sent le Bad trip, on s'attend à voir arriver une armée de Zombie, traînant une jambe en décomposition, tenant un bras prêt à s'en servir comme d'une massue, le regard vide, juste attiré par la chair fraîche que nous sommes...

Ou alors, une meute de chien, mieux encore, une meute de loups, qui courent et hurlent en même temps...

nan, mieux encore, des hommes, bien vivants, mais habillés de loques, armés jusqu'aux dents, dans des véhicules blindés artisanalement à la Mad max, à la recherche d'essence et de..de quoi au juste ???...

Alors, on se retourne et on continue, la plage est au bout, de l'autre coté....

Une plage ? tu parles !

La mer vient jusqu'aupied des falaises, sorti du béton et des rochers, il n'y a rien !

Les enfants ont vite fait le tour...

Pendant que d'autre en tombe sur les fesses devant tant de vagues et aussi peu de sable...

Au final, on trouve qu'il y a quand même beaucoup de coquillages morts...

...et puis le soleil est en train de décendre à l'horizon, il commence à faire frais, on se dit qu'il y a encore tout ce no-man's land a retraverser et qu'il va falloir une fois de plus, passer à coté du terrain des zombies-loups-madmassiens, alors on se casse de là !

Après moultes pauses dues aux petites jambes de certains, il ne reste plus que ces escaliers à grimper pour retrouver la tuture...

Encore une fois, les pauses sont de rigueur, mais au final, on arrive là haut, alors que la Lune apparaît dans le ciel...

On était au pied d'une centrale nucléaire, ceci expliquant cela.

Bien sur, on a croisé personne,ni à l'aller, ni au retour. Je ne suis pas sur d'y revenir, en dehors du malaise éprouvé sur place, il y a aussi le doute sur la présence ou non de l'ennemis invisible, la radio activité...et même si EDF nous assure que tout va bien en nous déposant dans nos boites aux lettres mensuellement des rapports d'activité avec des tas de mesures et d'enregistrement, et bien le doute subsiste...

Toujours cette église de st martin, à chaque ballade.

Elle n'est pas jolie, elle n'est pas grandiose, elle n'est même pas fréquentée.

Elle est juste remarquable avec son clochet en forme de Hache...que l'on ne voit pas sur la photo !

(l'espèce de gros flocon à la base de la toiture n'est pas un défaut de mon objectif, c'est un être spectral, un fantôme en quelques sortes...mais chut, c'est un secret !)

Cette souche devait faire un bon mètre de diamètre. 

Elle avait déjà passé plusieurs hivers et étés, à supporter la pluie, le soleil, le gel, le vent, elle avait cette teinte magique qu'aucun vernis, qu'aucune lasure ne savent reproduire...

Elle était douce, chaude, accueillante, le siège idéal au milieu de toute cette végétation.

On pouvait presque encore sentir le battement de son coeur...

Communion ?

Les journées raccourcissent en terme d'ensoleillement, mais moi, je me lève toujours à la même heure, l'occasion de deviner mes voisines au petit déjeuner...

A cette heure là, il y a quelques choses de magique dans l'air, dans l'atmosphère, je ne sais pas l'expliquer, la promesse d'une belle journée peut être, le renouveau du corps et de l'esprit après une nuit de sommeil sans doute. Quoi qu'il en soit, au risque de me répéter, j'aime ces moments de solitude, ou la morsure de la nuit s'en allant sur la pointe des pieds achève de me réveiller...

Depuis hier matin, je suis en Chine, alors j'en prends plein les yeux, comme la dernière fois...

Sur la photo, une vue aérienne, du 28 étages de Yuhuan...la ville se réveille, on entends les premiers pétards célébrant un enterrement (il faut faire peur aux esprits maléfiques, alors, on claque des pétards pour les éloigner...

Ca y est, je suis revenu. Et ca y est, j'ai repris un rythme "normal" coté biorythmes...

Vous imaginez bien que j'ai vu plein de choses pendant ce voyage, le problème étant que c'est avant tout un voyage professionnel et que par conséquent, je ne peux pas prendre des photos à tout bout de champs !

Si le sujet (La chine) vous intéresse vraiment, je ne saurai trop vous conseiller l'excéllent blogenchine, dans lequel vous aurez le plaisir de découvrir des sujets diverses et variés, montrant, décrivant la vie en chine autour de Pékin. L'auteur, en toute modestie, réalise des reportages qui vous feront voyager derrière votre écran ! Mieux encore, inscrivez-vous à la newsletter et vous recevrez un message à chaque publication ! (inscription valable aussi sur ce blog en bas de la colonne de droite...)

Bref, je suis allé au sud de Shanghai, à environ 1000km de la capitale économique, j'y ai audité quelques sous-traitants, et y ai visité quelques prospects. J'étais dans la chine industrielle, celle qui travaille quasi exclusivement pour l'export, celle qui bâtit des immeubles à perte de vue, celle qui possède de petites villes de plus de dix millions d'habitants !!!

Cela faisait 4 ans que j'y étais allé, et en quatre ans, beaucoup de choses ont changé : la qualité des routes, des automobiles, des chauffeurs (je n'ai pas eu une seule frayeur cette fois ci, pas de bretelles d'autoroute prises en contre sens, pas de demi tour en plein milieu de la circulation, pas de traversée de passage à niveau alors que les barrières sont baissées....). On voit moins de camions surchargés, de vélo, de pousspouss...En oubliant la population, on pourrait se croire ailleurs tant les villes ressemblent à nos villes, mais en plus grand, beaucoup plus grand...

J'ai trouvé que les chinois fumaient moins, buvaient moins aussi, étaient moins enclin à faire la fête aussi (une seule sortie karaoké seulement)...faut dire que la croissance là-bas est aussi en baisse...à peine 8% cette année...J'ai trouvé aussi que les ouvriers avaient l'air plus...comment dirais-je ? plus...résignés ? il s'agit là d'un ressentit tout ce qu'il y a de personnel, la dernière fois, quand on arrivait dans un atelier, tous levaient la tête, les filles souriaient, nous regardaient en gloussant (comme seules les filles savent faire !!!! ) alors que là, cette fois ci, peu d'entre elles levaient la tête, faut dire aussi que les cadences sont toujours très rapide, et que ca ne laisse que peu de place à la flannerie...Les usines sont compétitives, avec des machines récentes, des systèmes Qualité rigoureux, des certifications européennes...Faut dire qu'avec la baisse de l'euro, l'augmentation des salaires là-bas, les couts de transport, l'écart entre une sous traitance asiatique et européenne fond comme neige au soleil...je suppose qu'ils le voient, qu'ils le sentent...Un jour, peut être bientôt, ces entrepirses là connaitront la crise...

Enfin, trève de bavardage et de ressentiments : place aux photos !

Quelques vues aériennes de Yuhuan et de Taizhou, deux "petites" villes de plusieurs million d'habitants, avec des grues partout, des constructions partout...

 Le coté frustrant d'un voyage professionnel à mon goût se situe dans le manque de possibilité, je vous explique : je me lève tôt, et j'avais le plaisir de voir la ville s'éveiller en même temps que le soleil, et j'aurais vraiment aimé avoir eu la possibilité de partir quelques heures à la découverte de la ville, de me poser par exemple sur ce pont, de prendre le temps, de regarder, de sentir et ressentir...

Suite d'hier.

Bon, c'est vrai qu'en regardant les photos d'hier, on serait tenté de se dire : "oh lala, mais dis moi pas c'est pas vrai, c'est quoi ces usines toutes moches....", mais en fait, nan, c'est pas forcément tout moche. 

Je veux dire par là que dans les fonderies, ou même les ateliers de matricage, c'est jamais bien clean, il y a beaucoup de fumée, de graisse pendant la fabrication, et donc, ca salit très vite, les murs, les sols et tout le reste.

Et dans les mêmes usines, quand on passe à l'étage fabrication/usinage, alors on retrouve des ensembles bien moins sales, bien moins effrayants pour les néophytes que vous êtes peut être.

Ici, des tours numériques à coté de tours traditionnels. Ce qui m'a le plus impressionné dans cette usine, les ventilos géants au plafond, qui tournaient au ralentit, telles les palmes d'hélicoptères...Ca brassait l'air efficacement, accessoirement, la poussière aussi !

Et partout des machines neuves ! Ca contraste avec les photos d'hier. 

Pourquoi est-ce qu'on n'est plus compétitifs en france pour fabriquer de grandes séries ? parce qu'une machine comme ca chez nous coûte plusieurs dizaines de milliers d'euros (made in italie ou allemagne ) alors que là bas, un tour numérique coûte environ 1500€...

Ici, un vieux tour de reprise, mais c'est surtout pour le papier que j'ai pris la photo : mondialisation oblige, The Voice en chine aussi !

Amies Féministes, soyez sans crainte : la parité est respectée en Chine, il y autant d'hommes que de femmes dans les usines. Et elles sont souvent coquettes, bien habillées (presque sexy dans le sens noble du terme, sans vulgarité).

Je serai presque tombé amoureux de cette jeune fille, si j'étais moi même un peu plus jeune, (et accessoirement un peu moins marié ! )

J'ai un problème avec les couleurs, je ne vois pas les nuances...je m'en sors bien au quotidien, mais de temps en temps, il y a des incompréhensions avec les enfants et surtout mon épouse...

Bref, je découvre avec plaisir cette année ce qu'est un bleu myosotis :

Avant, j'aurais qualifié ce bleu de bleu ciel tout simplement.... :-)

Une fois le pont Rialto de traversé, on se retrouve dans le quartier de San Polo.

C'est un quartier magnifique, ou de bonne heure, nous avons pris plaisir à déambuler, les yeux en l'air, à se perdre dans ses rues microscopiques, débouchant sur des ponts, des façades, des trésors...A savourer des expressos ou à grignoter des cornets de légumes ou poissons fris...Le soleil manquait, les photos sont sombres et lorsqu'une éclaircie pointait son bout de nez, les façades des maison s'illuminaient...

Quand on va en Chine, il faut d'une certaine manière "oublier" ce que l'on connait, qu'on tient pour acquis depuis des années, il faut, en quelques sortes, penser autrement...

Les premières fois que l'on voit un échaffaudage en bambou, on se dit avec le formatage européen qu'on peut avoir, qu'ils sont un peu fous pour les utiliser, et puis, ensuite, on s'habitue, on en arrive même à penser qu'ils ont des avantages par rapport aux notres, comme la légèrété par rapport à l'acier, et surtout le fait que leurs empreinte énergétiques et nettement moindre, et cerise sur le gateau, qu'ils sont recyclables.

Après la pluie, le beau temps (ou la pluie encore ca dépend), l'avantage, c'est que ca devient très facile et à la limite plus ludique pour les enfants de pister les petites et grosses bêtes qui vivent dans les parages.

Ici, on devine les grosses papates d'un blaireau, peut être celles d'un renard, celles d'oiseaux divers et variées (en taille) et je pense aussi peut être celles d'une musaraigne ou d'un petit rongeur....

Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu une si jolie pleine lune...

Elle montait doucement dans le ciel, sa couleur jaunâtre, la douceur du soir, et les cris de chouettes partant en chasse m'ont gardé dehors plus longtemps ce soir là (il y a deux jours).

Parmi les dizaines de prises, je vous propose celle-çi:

à peine retouchée... :-)

D'habitude, dans les pâtures, c'est toujours un peu le bazar, certaines vaches broutent ici, d'autres la-bas, pendant que d'autres digèrent tranquille mimile ou encore s'occupent comme elles peuvent, à regarder les gens qui les photographies par exemple...

Mais là, de les voir quasi toutes alignées, avec une devant et une derrière de l'autre coté, toutes en train de brouter l'herbe verte de nos campagnes, ca avait un coté militaire presque, du style :"on nous a donné cette prairie, on va la nettoyer de toute son herbe et après on ira ailleurs...."

Bon, vu que ce sont des vaches à viande, elles iront pas loin....

Et ce qui me fait rire doucement...

Certes, pour construire une éolienne off-shore, il faut détruire un peu de fond marin, en coulant notamment, une putain de dalle béton (autre chose que pour faire une terrasse...). Mais, une fois l'éolienne en place, la flore dans un premier temps, et la faune ensuite vont revenir colonisé la dite dalle, les rochers brise lâme et compagnie, recréant un système biologique au moins si ce n'est plus riche qu'au départ...

Mes amis ( <- ceci est une blague)  les pécheurs, devant la diminution des ressources maritimes, ont développé une technique consistant à laisser traîner sur le fond marin une espèce de filet lesté raclant ainsi les fonds marins et détruisant tout sur leur passage... Cett technique de pêche aidée par les GPS, permet à chaque bateau de détruire consciencieusement chaque parcelle des océans...définitivement. (Je vous encourage vivement à aller ici )

Bref, faites comme je vous dis de faire mais ne faites pas comme je fais !

me revoilà après une longue pose estivale !

et avec un nouvel appareil, qui je l'espère me comblera de joie !

pour vous donner un aperçu de ses possibilités, j'ai pris d'une fenêtre de la maison l'entrée du port de la petite ville dans laquelle j'habite. Et j'ai zoumé progressivement. Sur la dernière photo, ce n'est pas du bruit ni une baisse de qualité du grain de la photo du au 720mm de zoum, mais juste la pluie qui tombait ce jour là comme les autres jours du mois d'août (ou presque !)

et sur la première photo, pour les photomateurs avertis, vous verrez qu'au tréport, on est tellement riche qu'on laisse allumer les éclairages publics jours et nuits ! belles preuves d'économie et d'écologie, quand on sait qu'ils sont farouchement opposés à la construction d'éoliennes en mer et qu'on dépend essentiellement en électricité d'une petite centrale nucléaire située à a peine 10km du tréport...mais c'est une autre histoire !

en juillet dernier, ma chère et tendre dont la vue est bien plus aiguisée que la mienne, nous appela au détour d'un sentier de ballade champêtre pour nous monter sa découverte...difficile a photographier car tout petit ! il s'agissait d'un jeune hérisson en route vers le plan d'eau pour se désaltérer...

J'avoue n'avoir jamais réussi à trancher ! à choisir mon camps !

les arguments des uns est des autres sont percutants, mais je ne peux me résigner à abandonner l'un ou l'autre...

je parle de la boisson chaude pour bien commencer une journée ! et perso, je commence par du thé et fini par du café ! le thé pdt le petit dej, et le café, une fois le petit dej fini, histoire de booster la cervelle !

et autant j'aime le goût du thé, qu'il soit noir ou vert, léger ou fort, autant j'aime l'odeur de café . elle m'envivre et me fait saliver...je le bois sucré et vous ?