Rappelez-vous, le 26 avril 1986, lorsque le réacteur n°4 de l'usine nucléaire de Tchernobil explosa. (p'tin, j'avais 17 ans, je m'en souviens encore comme si c'était hier, avec les autres gars de ma classe, pendant la récré, on en parlait, on se disait qu'on allait tous y rester, que des yeux ou bras supplémentaires allaient nous pousser un peu partout sur le corps, qu'on allait devellopper des tas de saloperies de cancer....) Mais heureusement, le nuage radioactif n'a pas traversé nos frontières (on a eu chaud quand même hin  ;-) ). Bon, il a quand même traversé, mais juste un petit peu, dans la foret pas loin de chez moi : depuis les limaces sont oranges et brillent la nuit !

Avant, il y avait ça :

Et maintenant, il y a ça :

Mon grand ADORE les animaux, grands ou petits, à poils ou à plume, à sang chaud ou à sang froid, il faut toujours qu'il les touche, les caresse, les protège....

Comment aurait-il pu résister à ce jeune oiseau tombé du nid et sorti à l'intant de la gueule de notre kikinette chasseresse ?

Il fait chaud aujourd'hui, trop chaud pour travailler...

Alors, fermez les yeux, et imaginez...

Imaginez que vous êtes en ballade dans cette foret domaniale, pas très loin de chez vous.

Imaginez que vous suivez doucement ce petit chemin goudronné, entouré par les hêtres, les chênes et les boulots qui composent cet endroit.

Imaginez qu'a part le bruit de vos semelles sur le goudron, tous les autres sons sont naturels...le vent dans les feuilles, les branches qui frottent les unes sur les autres, le bruissement des feuilles, les oiseaux, là bas un coucou, ici un passereaux, un peu plus loin un rapace, peut être même qu'au loin on entends les sabots des hordes de sangliers, des chevreuils en balade...

Imaginez qu'au détour de la route, le soleil, d'abord caché par les grands arbres revient en force, vous commencez à avoir chaud, parce que à présent, vous marchez d'un bon pas.

Imaginez qu'il vous prends soudain l'envie de vous arrêter, de vous rafraîchir, dans cette chaude après midi de juillet..

Vous laissez derrière vous ce ruban goudronné et pénétrez alors cette forêt, immédiatement, les odeurs d'humus, celles des fougères, la fraîcheur du sous bois, l'ombre que font les arbres vous soulage, vous restez immobile, vous respirez, vous expirez, le temps semble s'arrêter, autour de vous la nature crépite, des sons à 360° vous détendent tellement mieux qu'un CD de nature et découverte...VOUS ÊTES BIEN !

Ouvrez, les yeux, vous y êtes :

Cette nuit là, l'éclairage public était en berne, mais pas l'éclairage privé ...

J'ai attendu longtemps qu'une silhouette se dessine derrière ces fenêtres....

...mais personne n'est apparu.

Il était solitaire ce goéland, perdu dans le ciel immense d'une plage normande déserte, faute de soleil en ce début d'été...

En même temps, pas si déserte que ca, puisqu'on y était !

Qu'il est bien étrange de la part de ce petit hérisson, d'avoir choisi la plage comme dernier endroit avant le paradis des hérissons...

Il avait l'air tout paisible, comme endormi, le genre de rencontre improbable et pourtant bien réelle....

Une étrange falaise....

Des flamands roses !

Ouaip M'ssieur-Dam !

Pas besoin d'aller en Tanzanie ou en Afrique du sud pour voir des flamands roses !

Et à chaque fois que je vois des flamands roses, je pense à Jacques Brel, n'y voyez aucun lien de cause à effet, c'est juste une interconnexion de neurones...

C'est le 700éme message aujourd'hui depuis la création de ce blog !

On dirait pas comme ca, mais ca en fait des sujets traités, parfois personnel, parfois pas du tout.

Ca mérite bien une belle roue !

En prime, la photo illustre bien tous les regards que vous posez que les morceaux de vie que je partage avec vous....

Et cadeau : je vous offre la face B!