Ce que je vois !
Ce que je n'entends pas
Ce que je vois !
Ce que je vois !
Je les ai monté, descendu, monté, descendu, monté, descendu ....un nombre de fois incalculable depuis ces 11 dernieres années...A l"endroit, à l'envers, sur la pointe des pieds, a toute vitesse, les bras chargés, ou le regard vide. je les ai maudis, et puis je l'ai ai aimé aussi, pour leurs cotés tout en rondeur, tout en douceur.
Ce que je vois !
Ce que je vois !
Ce que je lis !
Un jour, tu tueras ton père de tes mains, et tu coucheras avec ta mère et ta sœur. » Le jour de ses quinze ans, Kafka Tamura fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la prophétie paternelle, qu’il ressent comme un mécanisme à retardement enfoui dans ses gènes. Il se rend dans la ville de Takamatsu, sur la lointaine île de Shikoku, et trouve refuge dans une petite bibliothèque privée. Protégé par le bibliothécaire et son énigmatique directrice qui lui offrent contre toute attente un emploi et un toit, l’adolescent commence une nouvelle vie. Tout irait presque pour le mieux s’il n’apprenait l’assassinat de son père. Comment expliquer que ce dernier a eu lieu exactement le jour où il a perdu connaissance pendant quelques heures en rentrant de la bibliothèque et s’est réveillé dans l’enceinte d’un sanctuaire, avec son tee-shirt plein de sang ? Qu’a-t-il pu se passer pendant qu’il était évanoui ? A-t-il emprunté des circuits particuliers aux rêves pour assassiner son géniteur ? La responsabilité commence-t-elle avec le pouvoir de l’imagination ?
Tandis qu’il s’interroge, Kafka ignore qu’un vieil homme simple d’esprit, capable de parler aux chats et de faire chuter des poissons du ciel, a quitté Tokyo et se rapproche de lui comme s’il obéissait à un appel mystérieux. Le destin les entraîne tous deux dans une direction de plus en plus étrange…
J'ai adoré ce livre, je l'ai lu cet été, et depuis, régulièrement, j'y repense, peut être parce que j'ai le sentiment de ne pas avoir encore totalement assimilé le message de l'auteur, peut être qu'en tant qu'occidental, je n'accède pas à la philosophie japonaise, mais j'ai adoré ce livre, complètement même...sa couverture, son héros, sa musique même, puisque le héros découvre le trio "à l'archiduc" de beethoven, et qu'il m'a donné envie de l'écouter. je l'écoute sans cesse en voiture depuis...sous différente version, et j'adore trop.
Ce que je vois !
Ce que je pense !
Me revoilà après une grosse interruption...
Je ne peux m'empecher de penser à cette vieille chanson des Rita Mitsouko qui disait que les histoires d'Amour finissent mal en général...
Une fois de plus, cela se vérifie : j'en suis tombé amoureux en 1997. Je me suis tout de suite bien senti avec elle, j'ai trouvé mes repères, mes habitudes en sa compagnie. Je passais tous mes loisirs, tout mon temps libre avec elle. J'ai vécu des moments forts tristes à ses cotés, comme la perte d'êtres chers à deux reprises, et aussi des moments forts euphorisants comme mon mariage, ou l'arrivée de mes enfants...et puis petit à petit, nos chemins ont commencé à diverger. Nous n'étions plus forcément en accord, sur des sujets variés, plus ou moins importants, comme l'avenir, les choix à faire, la direction dans laquelle on avance...et puis, est arrivé le temps ou nous n'étions plus du tout en accord, ou tout nous séparait... Il n'y avait plus de joie, plus de bonheur, une grande lassitude, un dégoût même s'est installé entre elle et moi...
Il fallait prendre une décision, pas facile, remettant en cause plein de détails du quotidien comme le bien être des enfants notamment.
Mais voilà, c'est fait, je l'ai quitté. Et je me sens bien, je me sens revivre, loin du bruit et de la fureur...
J'ai quitté cette vieille ville du tréport, avec tous ces habitants, avec son vent, son froid, son humidité glaciale. Avec ses trottoirs plein de déjections canines, avec ses poubelles qui débordent régulièrement, avec ses places de stationnements impossible à trouver ou alors payantes, avec ses goélands, ses bateaux de pêche, ses cargos...avec son opposition farouche au développement éolien, avec son absence de respect pour les citoyens comme moi... C'est un peu le constat d'un échec malgré tout, j'y ai vécu 15 ans de ma vie, peut être aurais je du partir plus tôt. Mais au final, ma maison avec la vue sur cette mer toujours en mouvement ne s'est pas trop mal vendue, et en moins de 4 mois (ce qui est un exploit au dire des agents immobiliers dans la conjoncture actuelle...). Mais c'était une maison coup de coeur, et un coup de coeur ne s'explique pas !
La plus value me permet d'offrir à ma tribu une maison toute neuve, toute belle, toute fonctionnelle, et toute respectueuse de l'environnement qui nous est si cher. Plus de 210m² habitable, avec un grand terrain ou les enfants peuvent courir après le chien( à moins que ce ne soit l'inverse), dans le fond d'une vallée magnifique, toute verte, pleine d'animaux que nous n'avions pas l'habitude de côtoyer au tréport ( des vaches, des chevaux, des ânes, des lapins, des rapaces de toutes sortes de toutes tailles, des chauves souris ...) et surtout, du soleil, de la lumière, et une quasi absence de vent de part sa situation géographique...
une renaissance à 43 ans en fait...un nouveau départ vers la sérénité !
J'aime bien cette photo indiquant la fin du tréport, m'alertant d'un danger potentiel, avec la lumière du soleil levant dans le fond : l'illustration parfaite de ces derniers jours bien remplis loin de ce blog...