Ce que je vois !
Ce que je pense !
Ce que je vois !
Ce que je vois !
Dans la série, pas de bol, quelques 50 mètres plus loin, il y avait ce petit oiseau...tout mort aussi.
Je ne suis pas certain de l'identifier, son bec massif et ses traits me font penser à une espèce de macareux (juvénile peut être)...les enfants y ont vu un pingouin, si vous l'identifiez, par avance merci de partager votre savoir....
Au final, les balades sur la plage ont un petit goût de tristesse, un oiseau, c'est fait pour voler, pas pour pourrir sur des galets...
Je vous l'avoue, avant chaque début de ballade, mon regard se porte aussi loin que possible, au cas ou...
L'hiver, nous sommes quasi les seuls à affronter le vent sur les galets normands, et je n'aimerai pas tomber sur un corps humain avec les enfants...Un corps de Migrant, dont les espoirs de monde meilleur, de Vie meilleur, se seraient arrétés en mer du Nord...
Ce que je vois, ce que je ressens !
Ce que je vois :
La première fois de ma vie que je vois en vrai un Fou de Bassan(sans t)...Pas de bol, il était mort.
C'est un oiseau au plumage d'un blanc éclatant et à la tête et au cou jaune pâle. Ses yeux sont bleu clair cerclés de gris. Son bec gris-bleuté très clair, presque blanc, en forme de poignard, est souligné de fines lignes noires, comme tracées au crayon, se prolongeant en un masque noir autour des yeux. Le bout de ses longues ailes étroites est noir. Ses courtes pattes palmées sont verdâtres. La queue est assez fine et se termine en pointe.
Les adultes mesurent entre 85 et 90 cm de longueur et leurs ailes ont une envergure de 165 à 180 cm ; ils pèsent entre 2,8 et 3,2 kg. Il s'agit du plus grand oiseau de mer d'Europe.
Les mâles et les femelles se ressemblent ; il n'y a pas de dimorphisme sexuel apparent. Les juvéniles sont brun foncé la première année, avec une bande de couleur claire à la base de la queue, puis apparaissent graduellement de plus en plus de plumes claires, sur la tête d'abord puis sur le dos, le ventre, et la partie de l'aile située entre le poignet et le corps, jusqu'à acquérir leur plumage d'adulte au bout de cinq ans.
Par vent modéré, le Fou de Bassan a un vol aux battements puissants et réguliers, mais par vent fort, il plane et se laisse glisser dans les airs. Il peut parcourir quotidiennement une distance d'au moins 450 kilomètres. Très puissants, et agiles en vol, ils sont cependant assez maladroits au décollage et à l'atterrissage...(source wiki).
Ce que je ressens :
Une grosse colère quand même, parce que ce putin de bel oiseau est mort connement, à cause de l'Homme. Au vue de son plumage, il avait au moins 5 ans, et de se noyer comme ça, à cause de la bétise humaine, ca fait ch*er !
Le pauvre s'est empétré dans un fil de laine et je suppose, avec la tempète de ces derniers jours, n'a jamais réussi à s'en débarrasser, luttant jusqu'à la noyade. Fais ch*er, parce qu'avec les enfants, on aurait préféré de loin de très loin même le voir plonger à la recherche de poisson, plutôt qu'échoué sur une plage...
J'ai tout aimé chez lui, jusque ses pates, élégament surlignées de traits bleus...
Certains diront ou penseront qu'il vaut mieux trouver un fou de bassant mort échoué sur une plage qu'un migrant mort échoué sur une plage, mais au final, c'est toujours un mort de trop !
Ce que je vois !
Chez vous je sais pas, mais ici, la mére théo, c'est un peu n'importe quoi...
Pas de froid (juste une petite semaine de gelée depuis le début de l'hiver), de la flotte à qui mieux mieux, et du vent, du vent, encore du vent. Tellement de vent que les vieux pommiers de la pâture d'à coté laissent tomber et préfèrent en finir plutôt que de lutter...c'est quand même le 3eme depuis le début de la saison qui tombe, encore quelques 'un et puis, nous n'aurons plus d'arbre pour nous protéger....sale époque !